Un Huitième appel d’offre audacieux pour la Programmation Pluriannuelle de l’Energie (PPE) de la France.
La France est lancée dans ses objectif d’attribution des champs d’éolien posé de 3,1 à 3,6GW sur la période 2019-2023, puis l’attribution d’au moins 1 GW/an d’éolien posé ou flottant à compter de 2024. Les objectifs de la PPE s’inscrivent dans la continuité de la trajectoire de développement de l’éolien en mer amorcé au début des années 2010 et dont l’objectif est d’atteindre une cible de 40Gw sur 50 sites de production en mer à l’horizon 2050.
Depuis le 1er octobre dernier, une nouvelle procédure de mise en concurrence qui définit les contours du huitième appel d’offre de construction et d’exploitation d’un parc éolien posé en mer a vu le jour .
Ce nouvel appel d’offre est le huitième, appelé l’AO8 Centre-Manche 2. Pour reprendre son historique, la quatrième procédure de mise en concurrence a été lancée en janvier 2021 en vue de l’installation d’environ 1 000 MW dans une zone située au large de la Normandie (Centre Manche 1), le projet Centre Manche 2 a, pour sa part, débuté le 3 janvier 2022. C’est le 9 août 2022 que le gouvernement a décidé de lancer une procédure de mise en concurrence pour un projet d’environ 1500 MW sein de cette zone, soit la consommation de 800 000 foyers, sur une superficie de 270 km².
Ce qui est attendu des candidats
Les candidats sont attendus sur une série de critères qui viennent consolider les rapports de voisinages entre usagers de la mer :
Cohabitation avec les activités de pêche
Cohabitation avec les activités touristiques
Inclusion dans le trafic maritime
Analyse et suivi des impacts environnementaux.
Il appartient désormais aux candidats de proposer des solutions innovantes permettant de tirer le meilleur parti du périmètre proposé en tenant compte des éléments de la procédure.
L’état de la mer
Par son implantation dans un secteur maritime difficile et à fort trafic maritime, l’état de la mer poussé par le réchauffement climatique devient un élément structurant qui doit être pris en compte sur l’ensemble du cycle de vie du parc éolien en mer. Un critère qui devient incontournable dans la planification des opérations de maintenance lourde à mi-vie ainsi que dans les études des phases de démentiellement.
La carte ci-dessous illustre les saisons en pleine mer en Centre-Manche
A ce titre, Brittany AVIATION a mis en lumière par une récente publication, les études sur l’empreinte carbone des moyens aériens : « Au regard des moyens nautiques, la vitesse, la flexibilité et la précision des opérations menées par hélicoptère ont un impact positif direct sur l’empreinte carbone générée » (que vous retrouvez en lien en fin d’article). L’inflexion de la trajectoire du plan pluriannuelle de l’énergie PPE vers la production d’énergie renouvelable réveille la conscience collective sur l’importance d’un cycle de production local, innovant et décarboné.
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